Quand deux rouquines débarquent pour votre plus grand plaisir

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Iloa, accompagnée de sa soeur, avait prit la route en direction du domaine de son cousin. A vrai dire, elle le connaissait à peine mais cela n'était pas choquant, après tout la rouquine n'avait même pas connu sa soeur ainée alors un cousin... C'était Xalta qui lui avait révélé son existence et la cadette de la famille avait pesté, comme à son habitude. Petit retour en arrière...

Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?! On a ENCORE un cousin que je connais pas? Pffffff comme d'hab', je suis la dernière au courant hein... Vas savoir pourquoi, ca m'étonne même pas qu'on ne m’ait rien dit! Et il est où ce cousin hein? Pis c'est quoi son nom déjà? C'est de quel coté, père ou mère?!

Elle avait fait les cents pas dans la maison, les mots jetés hors de sa bouche à une vitesse éclaire.

Pis pourquoi on me dit jamais riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiien?!!!!!!!!!!!! J'en ai marre qu'on me traite comme une gamine! Moi aussi jveux du gout du vrai! Ah non pardon, ca n'a rien à voir ca, je m'égarde. Je disais, j'en ai marre qu'on me traite comme une enfant, je suis en âge de savoir!!! Encore une soeur cachée? Un frère peut être? Un oncle, une cousine?! Une mère qui est notre véritable mère contrairement à ce que je pensais?!!

Elle avait tenté de se calmé et sa soeur lui avait expliqué les choses, dit qu'il fallait qu'elles se rendent chez ce cousin dont Ilote ignorait tout, pour une visite mais pas que... Des joutes se préparaient en son domaine et bien sur sa soeur était conviée. La rouquinette avait préparé ses affaires en bougonnant, se demandant comment pouvait bien être ce nouveau membre de sa famille. Deux malles avait été nécessaires pour y mettre tout ce que voulait la jeune fille. C'est qu'elle devait être présentable devant lui, une simple houppelande ne suffirait pas. Et puis s'il pleuvait elle ne mettrait pas la même tenue que s'il faisait beau. Tant de paramètres qui avaient imposés à la jeune fille de partir avec plus d'affaire qu'il n'en était nécessaire pour un mois. L'ainée avait soupiré quand le domestique avait apporté ses affaires dans la carriole, comme à chaque fois et l'espiègle jeune fille lui avait tiré la langue comme simple réponse. Elle avait ensuite prit place au coté de Xalta et toutes deux étaient parties.

Le chemin avait été long et les voila enfin aux grilles du domaine. D'une humeur mi-figue mi-raisin, la jeune fille déclara.

Ah bah enfin, c'est pas trop tôt! Il pourrait pas habiter plus près, non mais je te jure... tsss la famille hein. J'espère qu'il est gentil au moins.

Elle laissa son ainée s'adresser au garde, trop occupée à regarder tout autour d'elle, à la fois impatiente et angoissée.

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Elles avaient fait le trajet assez rapidement la Champagne était vraiment toute proche de l'Orléanais, et les terres de Ghost et Ana-lise l'étaient donc naturellement , mais ce trajet lui avait paru durer une éternité avec sa cadette qui ne cessait de la harceler de questions et de la bombarder de demi-reproches. Mais Xal gardait son calme malgré tout, respirant calmement et essayant de se raisonner et de ne pas la descendre et de la laisser sur le bord de la route. Pourtant, par le Très-Haut que c'était tentant !

En même temps rien d'étonnant qu'elle cache à sa rousse de sœur l'existence d'un cousin, quand on sait ce qu'elle avait fait avec l'autre, non non surtout ne pas penser à l'immonde , ne pas prononcer son nom même de façon muette, ne pas visualiser son détestable visage, respirer profondément et se concentrer sur le paysage.

Enfin elles arrivèrent à l'entrée. Soulagement de l'aînée car cela signifiait que bientôt elle ne serait plus cloisonnée avec Iloa, elle sort la tête de l'habitacle et adresse un sourire chaleureux aux gardes, puis un regard vers le chariot qui transporte tout son attirail pour les joutes et surtout un tonneau de gienlain!

Le cocher annonce ses passagères

Hola, bien le bonjour

Veuillez annoncer l'arrivée d'Exaltation d'Enkidiev Lablanche d'Abancourt, dame de Tronchay et de sa soeur Iloa .

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Pair et Impair les deux fidèles et ~~excellent~~ … gardes du château, faisait leur garde habituelle le long de ces grilles immense dont la hauteur dépassait les nuages, en même temps ils ont toujours la tête dans les nuages ce qui fait que ce qui dépasse leur tête est au dessus des nuages. Quand ils arrivèrent enfin devant la grille d'ouverture, ils purent constaté la présence d'un chariot aux couleurs particulières, le cocher s'adressa alors aux deux hommes en donnant le nom de ses passagères.

Euh... regardant son comparses il a dit quoi là ?
Euh je ne sais pas Exalt fait attention... ou fait attention enfin un truc du genre...

Pair regardait à nouveau le cocher

Dites donc vous ! Vous seriez pas en train de nous menacer ? Non mais ca va pas le tétiot ?

Impair tirant sur la manche de Pair lui murmura :

Eh t'as vu elle a une couronne la dame, il a pas dit monsieur le duc que si il y avait couronne fallait se fier aux couleurs ?

Les deux gardes regardèrent alors les couleurs affiché sur le chariot

Euh t'ai marrant toi mais ca veux dire quoi toutes ces couleurs ?

Tu crois que j'en sais plus que toi ou quoi ?

Après un long moment d'hésitation impair ouvrit la grille laissant rentrer les jeunes femmes mais en laissant le chariot dehors. Non mais fallait pas non plus croire que les deux gardes allez ramasser les crottins laisser par les canassons.

Damoiselles suivez impair il va vous emmener.

Impair regarda son acolyte

Euh je les emmène où ?

Ben dans la salle de repos

c'est pas pour les chevaux ? C'est eux qui sont fatigué

Pair regarda Impair l'air dépité.... puis se tourna vers les deux jeunes femmes

Suivez moi je vais vous emmener

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Iloa soupira de voir les gardes se chamailler plutôt que de laisser passer la carriole. Mais leur numéro l'amusa rapidement, la faisant même rire, bien qu'elle n'ai rien compris à leur histoire de pair et d'impair. Elle sortie sa tête de la voiture, souriant de toutes ses dents aux gardes qui enfant s'était décidé à la guider.

Hé bé, c'est pas trop tôt monsieur... pair? Impair? Enfin bref, merci de nous amener, parce qu'il fait une chaleur étouffante la dedans. D'ailleurs, vous seriez d'accord que je vienne avec vous à pied plutôt que la dedans?

Elle sortie de la charrette et rejoint le garde. Plutôt grand, pas beau, pas laid, un peu simplet mais gentil, Ilote appréciait déjà l'homme. Elle lui fit un clin d'oeil et tout le long du voyage lui parla, de tout, de rien. C'est que c'était un vrai moulin à parole la demoiselle, difficile de l’arrêter quand elle s'y mettait. Ambassade, animation, Orleans, Savoie, couvent, tout y était passé ou presque. Le pauvre homme n'avait pas l'air d'avoir tout compris, mais il faisait de nombreux signes de têtes l'invitant à continuer. Quand il leur dit qu'ils étaient arrivés, elle le remercia et posa son regard dans la salle de repos, attendant que sa soeur sorte de la carriole.

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Et voilà que sa cadette bondit comme un cabri du carrosse, et se met à marcher devant en compagnie du garde qui les mène, un sourire et un rire intérieur en pensant au calvaire du pauvre homme, c'est qu'elle a un sacré débit de paroles, un jour faudrait peut-être compter le nombre de mot qu'elle arrive à sortir dans un laps de temps, le faire enregistrer et reconnaître comme un record. Elle ne marche pas très loin derrière eux , elle pouffe discrètement en l'entendant raconter , ah si , il faudrait aussi récompenser l'homme pour sa patience, parce que malgré tout il hoche la tête comme si intéressé et il conserve le sourire aimable.

Elle les suit toujours dans la demeure jusqu'à la salle de repos.

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