campement des d'enkidiev lablanche d'abancourt et d'une Valrose !

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Elles avaient laissé Ghost et Ana pour rejoindre la lice et le lieu où leur campement devait être monté. Leurs hommes avaient déjà bien avancé dans leur tache. Elle reconnut l'étendard du baron Wolfar, elle l'avait croisé plus d'une fois sur les joutes mais n'était jamais tombé face à lui. D'ailleurs , il refuserait surement de l'affronter si jamais un jour ils devaient tomber l'un contre l'autre, elle l'avait a chaque vu refuser de jouter contre une femme; quoiqu'en même temps , se connaissant un peu, elle serait capable d'aller le provoquer , c'est vrai quoi c'est décevant de gagner sans gloire.

Iloaaaa! Stop! Regarde où tu allais mettre les pieds!

En effet sa sœur curieuse de tout et de cette agitation avait le nez en l'air et n'avait pas vu qu'elle s'approchait dangereusement des cordes et piquets qui tiennent la tente au sol, au même moment un léger regret fugace, elle aurai du se taire, juste pour assister à la chute de sa cadette, la vision de celle-ci les 4 fers en l'air pestant lui tire un léger rire, d'ailleurs elle tourne légèrement la tête pour essayer de reprendre son sérieux.

Puis redevenant sérieuse elle entreprend une inspection minutieuse, continue de donner ses ordres pour le campement et enfin elle prend place devant sa tente aux couleurs de sa famille.

Ma puce, tu veux une gienlain?
le confort est un peu spartiate, mais tu as connu les dortoirs des couvent alors tu ne devrais pas être trop dépaysée.

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Elle avait quitté la salle de repos, enfin! Elle pourrait vagabonder un peu dans les chemins du domaine, entourée des fleurs, des arbres et des abeilles. La rouquine aimait par dessus tout la nature, émerveillée par le moindre petit chant d'oiseau, la plus petite bête, et tout le reste. Le vent se faisait rare, la chaleur presque étouffante et la jeune fille appréciait les rares moments où le vent lui fouettait ses joues rougies par le soleil. La distance qui séparait les soeurs du campement n'était pas très importante, quelques minutes leurs avait suffit.

Le campement était énorme, les hommes grouillants autour des tentes comme des fourmis autour de leur fourmilière. Tous s'activaient, les plus en retard montaient les tentes, d'autre préparaient les montures, et d'autre encore aidait les jouteurs à se parer de leur armure. Iloa était impressionnée par toute cette agitation, jamais encore elle n'avait assisté à une joute, encore moins en tant qu'écuyère. D'habitude, c'était Molly qui accompagnait Xalta, mais Molly n'était plus... Iloa eut un pincement au coeur mais se dit que la demoiselle n'aurait pas voulu que la rouquine se laisse aller. Elle préféra reporter son attention sur ce qui l'entourait, notamment un magnifique étalon d'un blanc éclatant. Elle se précipita mais un cri la fit se stopper net.

Iloaaaa! Stop! Regarde où tu allais mettre les pieds!

Son regard se baissa et elle vit une corde tendue à ses pieds. La catastrophe avait été évitée de peu, grâce à sa soeur. Un petit rire, un regard à son ainée et elle soupira presque théâtralement, montrant qu'elle avait eut chaud aux fesses.

Merci, on à pas été loin du drame. J'aurais été belle par terre, le fessier dans la boue.

Elle enjamba la cordelette solidement encrée au sol, mais lorsqu'elle releva la tête, le cheval avait disparu. Tant pis, elle se contentera de visiter leur campement. Elle suivit Xalta jusqu'à leur tente totalement montée et entra à l’intérieur. Sommaire, c'était le mot. Rien ne trahissait leur rang social, si ce n'est peut être quelques grappes de raisins précoce du au beau temps. Elle se demanda soudain combien de temps elles devraient passer la dedans. Deux lits de fortunes avaient été montés, une table, deux chaises et surtout des malles partout. Surement de quoi permettre à sa soeur de jouter et à Iloa de faire l'écuyère. Elle grimaça un peu puis s'assit.

Une gienlain, ca je dis pas non. Je meurs de chaud et si je ne bois pas, je vais fondre au soleil. Quant à ton campement, sommaire on peut le dire... euh combien de temps devez nous passer ici?

Pas très rassurée, elle regarda tout autour d'elle, priant pour que les lits soient au moins confortables.

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Elle ne peut réprimer un sourire en voyant l'air catastrophé de sa cadette devant la rusticité du campement, c'est sur que cela la change de son confort habituel, mais elle est persuadée qu'elle saura bien s'y habituer. Un regard vers l'extérieur les tentes continuent de sortir du sol sous un soleil de plomb, on entend le hahannement des hommes, les heurts des maillets sur les piquets, et puis on distingue un peu plus éloigné le hennissement des chevaux, bientôt la forge aussi se fera entendre dès qu'elle sera finie d'être dressée. Elle aime se rendre et observer le travail minutieux de ses hommes si habiles, ce serait mentir de dire qu'elle ne regarde pas les muscles des artisans en action, mais son attention port essentiellement sur le feu dans lequel naissent les armures, les épées, ... Elle reporte son attention sur sa cadette qui vient de lui répondre. Elle verse la gienlain bien fraiche dans deux gobelets , lui en tend un, puis après avoir trinqué elle porte à ses lèvres le pétillant breuvage donc elle ne se lasse pas, celui dont elle ne saurait se passer, celui qui a jamais aura sa préférence, même si elle apprécie d'autres boissons.

Iloa, tu as raison, il fait très chaud..porter les armures va se révéler difficile, mais pour les chevaux la tache va être rude...j'espère que tout se passera bien...

Dis moi, tu te souviens pour l'armure, comment m'aider à la mettre ?

Un sourire affectueux à sa Rousse

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La chaleur était telle que la tente avait plus l'aspect d'une serre qu'autre chose. La rouquine transpirait à grosse gouttes mais elle prenait grand soin de s'éponger le front afin que cela se remarque le moins possible. La gorge sèche, c'est avec soulagement qu'elle s'empara du godet remplit de gienlain et qu'elle le vida d'une traite, le reposant sans le briser. Il lui servirait à nouveau, elle le savait. Iloa dégrafa deux boutons de sa houppelande, la chaleur commençant peu à peu à l'étouffer. Elle savait qu'elle attirerait les regards, mais qu'importe, il faisait trop chaud pour se cacher. Dehors, les hommes étaient torses nus, travaillant le métal avec dextérité et doigté, ce qui fit sourire la jeune fille. Ils étaient beaux pour la plupart, tout de muscles fait, et dégoulinants de sueur faisant ressortir leurs formes fortement attirantes.

La demoiselle avait l'oeil pétillant et un petit sourire en coin lorsque sa soeur s'adressa à elle, la sortant ainsi de son imagination vagabonde. Si elle se souvenait comment faire pour mettre une armure? Euh bah surement comme une houppelande, on lève les bras et hop! Ah non! Flute, on lui avait apprit à bien accroché les liens maintenant l'armure solidement arnachée. Mais quels étaient les mouvements qu'elle avait fait quelques jours plus tôt?

Il va falloir te concentrer la prochaine fois hein, c'est pas vrai ca! Tu n'es pas suffisamment concentrée!!! Bon reprend calmement, souffle un peu et réfléchit et vite!

Un petit regard à sa soeur, se voulant rassurant alors qu'en réalité c'était la panique totale dans la tête de la cadette. Son cerveau c'était mis à fonctionner à vitesse grand V, cherchant, farfouillant, trifouillant, jusqu'à trouver là où ce fichu cours avait bien pu se loger. Quelques secondes plus tard, une minute ou deux peut être, Iloa ouvrit la bouche, pour la refermer aussitôt. Puis elle l'ouvrit une nouvelle fois, sorti un tout petit son mais non toujours pas, et elle referma sa bouche.

Mais Iloa bon sang ressaisit toi! Tu l'as assez déçu ces derniers temps! Alors retrouves cette satané méthode!!!!

Enfin elle fini par se souvenir des conseils qu'on lui avait prodigué et soupirant de soulagement, elle acquiesça.

Oui je me souviens. Tu veux la passer maintenant?

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la passer maintenant ?
non ! j'attendrais le dernier moment quand les rencontres seront annoncées..d'ici là..je crois que je vais opter pour une tenue plus décontractée..et tu devrais aussi, tu es d'une belle couleur pivoine!

Un sourire taquin, puis elle se défait de ses vêtements de femme pour opter pour une tenue plus confortable et aussi plus masculine: chemise écrue, braies d'un léger bleu , très léger, et des cuissardes pour pouvoir marcher aisément dans le campement

Dis moi puce t'ai-je déjà fait écouter mon éloge des artisans?

quand je vois ces hommes ..et surtout les forgerons mes quelques vers me reviennent en tête

Et de prendre un air inspiré, et tout double sens ne serait que fortuit! Comment ça pas vrai ? mais si !

Qu'il soit vagabond ou forgeron
Tous les hommes ne sont pas fait du même minerai
Certains sont comme la fonte, d'autre l'acier
Qui n'aimerait être cette lame
Chauffée à rouge, chauffée à blanc
Frappée par le marteau régulièrement
Limée, trempée, polie sur roue de coton
Durcir,s'effiler, se courber sous les coups répétés
De ces hommes qui connaissent leur métier.

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Sauvée! Elle n'aurait pas à aider Xalta à revêtir son armure, elle avait le droit à quelques heures de répit . Elle sourit à sa soeur quand celle ci lui suggéra de se changer et la jeune fille ne se fit pas prier. Le chaud avait le dessus et la rouquine couru jusqu'à un endroit reculé de la tente, afin d'être sur qu'on ne la verrait pas nue. Si Ghost la voyait dévêtu, elle pouvait faire une croix sur une entente cordiale. Elle opta pour une chemise en lin, blanche et échancrée, la plus légère qu'elle avait trouvé, ainsi qu'un pantalon de la même matière couleur écru. Plus à son aise, elle s'approcha de sa soeur et lui sourit, l'écoutant déclamer son poème. Un petit sourire taquin aux lèvres, la cadette interprétant surement les vers de son ainée.

Très belle prose Xalta. Espérons que tu sois aussi inspirée au moment de jouter.

Elle lui fit un clin d'oeil puis sortie de la tente. Un petit regard tout autour d'elle, des drapeaux flottant de partout. Partout? Noooooon une petite tente, enfin pas si petite que ca, n'avait pas d'oriflamme. Iloa se tourna vers sa soeur le regard grave et l'interpella.

Xalta, on a oublié nos armoiries? Notre oriflamme ne flotte nul part, j'espère que tu ne l'as pas oublié! Sinon on va avoir fière allure, je te le dis.

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Notre oriflamme ? Nos couleurs ! Mais c'est vrai ! Totalement omises !
Il va falloir y remédier.

Puis elle file pour aller donner des ordres dans ce sens. un brin fainéante, en même temps il faut trop chaud pour travailler. et puis cela fait partie des fonctions de leur domesticité.

Puis de prendre sa sœur sous le bras pour faire un tour du campement et aussitôt d'aller se renseigner pour les joutes si éliminatoire ou pas. Elle était curieuse de voir qui participait. Et puis sait-on jamais en chemin elle pourrait peut-être rencontrer Valeria qui avait décidé de les rejoindre plus tard. Trois femmes sous la même tente: une veuve et deux célibataires, les oreilles des hommes allaient chauffer, après tout il faut bien accabler quelqu'un de tous les défauts et les hommes se prêtaient fortement à cela.

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Val chevauchant zgang, cherchait les couleurs de sa vassale et les siennes, quand au loin elle reconnu les deux rousses, elle s'avançât vers les deux sœurs

Coucou les châtaignes roussies, alors en route pour les joutes et au passage il y a peut être des renardeaux à belle fourrure à chasser

un clin d'œil aux filles et un éclat de rire

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Les drapeaux flottaient enfin fièrement au dessus de leur tente et Iloa en ressenti une immense fierté. Elle estimait que son ainée était l'incarnation du courage et de la sagesse, de la bravoure et de la tempérance. Elle allait la prendre dans ses bras avant de la retrouver victorieuse ou en morceaux, quand soudain un destrier arriva. Ilote sourit en voyant la suzeraine de son ainée et l'accueillit avec joie.

Dame Valéria.

Elle s'inclina légèrement, après tout elle lui devait le respect, puis afficha un tendre sourire à cette femme qu'Ilote appréciait tout particulièrement.

Pour ma part je vais fort bien, même si j'ai peur de ne pas être à la hauteur de la tâche qui m'incombe aujourd'hui.

La rouquine grimaça, faisant attention à ce que son ainée ne remarque pas trop son mal aise. Puis elle esquissa un nouveau sourire quand la mère de Colin parla de chasse au renardeau.

En voila une bonne idée!!! Xalta et moi avons déjà commencer les repérages et ma fois, il y a de belles bêtes.

Elle éclata de rire en voyant le sourire de Valeria.

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Un large sourire vint éclairer son visage quand elle aperçut la brune suzeraine les rejoindre. Elle avait un peu craint pour elle , l'ayant un peu laissée livrée à elle-même. Il est vrai que Valeria n'était plus une enfant mais une femme aguerrie p rudente et joyeuse! Elle l'aida à descendre de cheval, puis donna des ordres pour qu'on s'occupe de son cheval, elle la bise ensuite chaleureusement

Comment vas tu? Je vois que tu nous as aisément trouvées !
Un rafraichissement ?

Puis elle part à rire en l'entendant.

Non non je n'ai rien repéré du tout! Comme si ! tsss..

Un regard à sa cadette qui veut dire vas tu tenir ta langue? toi ! Pourquoi irait-elle s'encombrer d'un homme? Pas qu'elle ne les aimait pas, bien au contraire, mais a priori, elle n'était pas faite pour la vie à deux. cette situation ne lui pensait pas en général, sauf quand sa vieille gouvernante lui rappelait ses devoirs , celui de perpétrer la lignée, d'être en accord avec les principes aristotéliciens etc

Tout en songeant elle verse de la gienlain dans trois gobelets, les distribue, puis déguste le pétillant breuvage .

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[Après les 8ieme et après les 1/4]

Elle s'octroyait une pause entre les joutes elle avait mporte ses deux premières rencontres mais celle de demi-finale s'annonçaient des plus compliquées, ele estimait même qu'elle avait perdu par avance. En effet elle avait déjà jouté contre Lexhor et avait été mangée toute crue. Elle retoruve devant la tente, Iloa, Vlaeria et Arthur.

Valeria toutes mes félicitations pour ses deux rencontres. Nous aurons à faire à forte partie pour les prochaines.
Dès que j'ai un moment j'irai rendre visite à mon dernier adversaire..je l'ai blessé..et j'espère que cela n'est point trop grave.

Puis elle se sert un gobelet de gienlain, trinque avec sa famille , eh oui car ces trois là forment sa famille.

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